Bernard-Marie KOWALCZUK a un nom... Un nom de peintre, ou de commandant GI de la Guerre du Golfe. En tout cas, un nom... Et au lieu de traverser la vie gentiment avec le doux patronyme de Pierre Martin ou de Jacques Durand, lui n'a pas choisi de s'appeler Bernard-Marie Kowalczuk. Faut faire avec.

Techniquement, il est né le 8 janvier 1968 à Montreuil sur mer, peut-être pas comme un héros des Misérables.

Il est vain d'expliquer la rencontre de Kowalczuk avec la peinture. Le temps efface ou embellit le souvenir des premiers pas de l'homme dans une existence, quels que soient ces pas, quelle que soit l'existence, quel que soit l'homme. En tout cas, BMK s'est levé tard dans la vie picturale, alors qu'il avait déjà plus de vingt ans. La valeur attend aussi le nombre des années. Parfois...

Si Kowalczuk présente ses papiers d'artiste, les références sont là, bien visibles, non négociables. Effectivement, il a à son actif quelques expositions :
- Galerie ANNE BACLET - Armentières;
- Galerie ANNIE WABLE - Boulogne sur mer;
- Galerie GUY LISO - Valenciennes;
- Galerie 13 - Arras; Galerie d'ANGLETERRE - Lille;
- Galerie BOUDIN - Rouen;
- Galerie Septentrion - Marcq-en-baroeul.


Il a aussi dans sa besace quelques prix, que je ne peux pas passer sous silence :
- Médaille de vermeil de l'Académie des beaux-arts d'ARRAS;
- Grand prix de la ville de MARCQ EN BAROEUL;
- Sociétaire des artistes français Grand-Palais PARIS.

Voilà, les références et le passé rassurent, et nous ne pouvions pas échapper à l'énumération.


Maintenant, il faut bien signaler que faire le portrait d'un peintre est une gageure étrange surtout quand le peintre est un figuratif. Certes. Mais puisque je me suis proposé pour exécuter cette "tâche", allons-y. Traçons à grands coups de crayons les traits de l'homme ou de l'artiste ou de l'ami, je ne sais pas bien. Traçons mais sans chercher à comprendre. Si l'art est compris, tout est perdu.

Je le connais bien l'artiste Kowalczuk, enfin un peu, beaucoup, enfin pas du tout.
Alors que dire?
Tout n'est qu'illusion....
Je ne vois que ça.
Tout n'est qu'illusion car la peinture est essentiellement une affaire d'interprétation.
C'est pourquoi, je considère Kowalczuk comme un menteur, dans une acception très positive du terme.
BMK cherche à rendre compte du réel au travers de sa peinture figurative mais il exprime ce réel avec une forme de distance. Cette précision et cette distance, qui font le succès du peintre, je ne me permettrai pas de tenter de les expliquer. Je préfère vous laisser libre, émotionnellement libre. Je peux juste vous dire que les couleurs, les formes, le mouvement, les épaisseurs de matière, tous ces éléments qui composent ses toiles, retiennent l'œil et l'esprit. C'est indéniable. L'évasion est permanente malgré son emprisonnement dans quelques centimètres carrés de tableau.

C'est dans cette contradiction, évasion et emprisonnement, qu'est le mensonge.
Mensonge et jeu aussi, car Kowalczuk est un joueur.
Un joueur de couleurs...

Certes, je suis certain que parfois il aimerait être dans le coup, fun et disconight. Je suis certain qu'il aimerait faire des points, des carrés, du noir, beaucoup de noir, des traits, du vent, rien que du vent... Mais, à l'arrivée, c'est le vent, le vrai, l'impalpable que l'on retrouve subtilement dans ses coquelicots, son sable, ses arbres, ses terrasses de café, ses parasols, ses champs...

J'espère que, comme moi, vous n'aimerez pas, parfois, et vous aimerez, souvent, l'œuvre de Kowalczuk qu'il présente dans ce site. L'inadmissible est l'indifférence. C'est pourquoi, je ne saurais trop vous conseiller de visiter cette galerie virtuelle, avant d'aller plus loin, au travers d'une rencontre en chair et en art avec l'artiste et son œuvre.

L'artiste Kowalczuk qui sait parfaitement qu'il n'y a pas plus sympa que le champ de coquelicots du peintre, que le vrai champ de coquelicots...

C'est aussi pour ça que je le déteste un peu, parfois, et que je l'aime beaucoup... Souvent.

FHG.